Aujourd’hui, on veut parler de quelque chose qu’on voit tous les jours dans notre métier. Le désencombrement, ce n’est pas juste une affaire de boîtes et de sacs à donner. Désencombrer, c’est aussi, et surtout, se libérer mentalement.
Peut-être que vous ne réalisez pas à quel point ce qui vous entoure peut vous alourdir… Ou à quel point faire de la place chez soi, c’est aussi faire de la place dans sa tête.
On va vous expliquer pourquoi, avec des exemples concrets, des astuces pratiques… et peut-être une ou deux prises de conscience au passage!
Salut, nous sommes Stéphanie & Elizabeth, 2 organisatrices professionnelles formées qui ont aidé des centaines de clients à s’organiser dans leurs espaces physiques et numériques. Notre mission, vous aider à vous simplifier la vie et réduire votre charge mentale en vous donnant des solutions de rangement et d’organisation pour le quotidien.
Pourquoi le désencombrement dépasse l’espace physique?
Imaginez un tiroir qui déborde chaque fois que vous l’ouvrez, une garde-robe où vous voyez 40 morceaux… mais vous ne trouvez jamais rien à mettre, une pile de papiers sur le coin du comptoir que vous évitez du regard chaque matin.
Ce sont des objets, oui. Mais ce sont surtout des rappels visuels constants de décisions non prises, de tâches non terminées, d’affaires en suspens. Et votre cerveau les voit, les scanne, les enregistre… même si vous ne vous en rendez pas compte.
C’est ce qu’on appelle parfois la charge cognitive de l’encombrement.
Cette charge ne s’efface pas quand vous fermez la porte de la pièce. Elle vous suit toute la journée. Elle vous vole de l’énergie, de la concentration, parfois même de la patience avec ceux que vous aimez. C’est comme avoir 20 onglets ouverts dans votre tête, en permanence. Désencombrer, c’est fermer certains de ces onglets. C’est libérer de la bande passante mentale.
Astuce #1 : Posez-vous la bonne question… mais pas celle que vous croyez!
Quand on désencombre, la question réflexe, c’est souvent : Est-ce que je vais en avoir besoin un jour?
Mais cette question-là… elle nous piège. Parce que tout peut potentiellement servir… un jour….et c’est souvent ça qui nous bloque à prendre une décision.
Essayez plutôt celle-ci : « Si je devais déménager demain, est-ce que j’emporterais cet objet avec moi? »
Cette question vous ramène à l’essentiel. Elle fait le tri entre ce qui a vraiment de la valeur pour vous, et ce qui reste là juste au cas où. C’est un bon moyen de prendre du recul, et de décider plus rapidement, avec moins de culpabilité.
Désencombrer, c’est aussi se libérer de la culpabilité.
On garde souvent des objets pour de mauvaises raisons : « Je l’ai payé cher. », « C’est un cadeau, je ne peux pas le donner. », « Un jour, je vais peut-être en avoir besoin. »
Mais ces objets, aussi silencieux soient-ils, pèsent sur nous. Ils nous rappellent des choix qu’on n’assume pas, des projets abandonnés, des versions de nous-mêmes qui ne nous correspondent plus.
Astuce #2 : Donnez-vous la permission de tourner la page.
Gardez ce qui vous soutient. Ce qui vous ressemble ici et maintenant. Le reste… vous avez le droit de vous en défaire, sans culpabilité.
N’oubliez pas : votre maison ne doit pas être un musée. Elle doit refléter la personne que vous êtes aujourd’hui, et celle que vous souhaitez devenir.
Justement, avant de poursuivre avec des exemples et d’autres astuces, laissez-nous vous parler de La Tribu SOS Rangement
Exemple concret : un sous-sol rempli de “au cas où”
Une cliente nous a confié un jour : « Mon sous-sol, c’est ma honte. Je n’y descends presque jamais… et surtout pas quand j’ai des invités. »
Et pourtant, ce n’était “que” des articles de bébé que ses enfants n’utilisent plus, des boîtes de décorations entassées, des souvenirs d’une autre époque… et quelques objets oubliés depuis des années.
Rien que d’y penser, elle se sentait dépassée. Comme si c’était une montagne impossible à gravir.
On a travaillé pièce par pièce, en se posant ensemble les bonnes questions. Elle avait peur, au début, de regretter, de se sentir vide après.
Mais ce qu’elle a ressenti, ce n’était pas du vide… c’était de l’espace. De l’espace pour respirer. Pour s’autoriser à faire de la place pour autre chose.
Et aujourd’hui, ce sous-sol est devenu un petit espace de détente, son coin à elle pour lire, bricoler, respirer.
Ce n’est pas magique. C’est du concret. C’est une transformation que vous pouvez vivre vous aussi, à votre rythme.
Astuce #3 : Pensez “fonction” et non “quantité”.
Ce n’est pas la quantité d’objets qui pose problème. C’est quand ces objets ne servent plus une fonction claire dans votre vie.
Posez-vous cette question simple : « Est-ce que cet objet contribue à mon bien-être ou à mes objectifs actuels? »
Si la réponse est non, il est peut-être temps de le remercier… et de lui dire adieu.
Astuce #4 : Le petit rituel de fin de séance
Après chaque session de désencombrement, peu importe la taille du progrès :
- Sortez immédiatement les sacs ou boîtes de dons de la maison (ne laissez pas trainer!).
- Prenez quelques instants pour respirer profondément dans l’espace fraîchement libéré.
- Si vous voulez, allumez une bougie ou ouvrez une fenêtre.
Ces petits gestes aident votre cerveau à ancrer la sensation de renouveau. Ils vous motivent à continuer, pas à pas.
Désencombrer, ce n’est pas juste ranger ou faire du ménage. C’est se reconnecter à ce qu’on veut vivre. C’est choisir d’alléger son espace pour retrouver de la clarté mentale, de l’énergie, et du temps pour soi.
Ce n’est pas toujours facile. Mais c’est tellement libérateur.
Dites-nous, est-ce qu’il y a un coin chez vous qui vous donne un petit stress rien qu’en le regardant? Un espace que vous évitez? Ecrivez-nous en commentaire, on adore vous lire, et on pourra même vous proposer des pistes dans une prochaine vidéo.